Never Sky, tome 1

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Titre : Never Sky, tome 1

Auteurs : Veronica Rossi
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Genre(s) : Dystopie

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Pages : 384
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Ma note : 13/20 

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 Résumé :
Les mondes les ont tenus séparés.
Le destin les a réunis.
Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n'a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l'extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu'un. C'est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S'ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l'un l'autre pour trouver des réponses.

Avis :

Je ne suis pas fan du genre Dystopie, dans les essais que j'ai fait il y a eu Hunger Games qui fut un énorme coup de coeur et Divergent qui fut ... une bonne grosse déception. Never Sky est peut-être le livre de Dystopie qui m'intriguait le plus ces derniers mois. Au final? Il est juste entre Divergent et Hunger Games.

Aria vit dans un "faux monde". Les humains ont créé des dômes pour y vivre paisiblement et être protégé des tempêtes d'éther. A l'interieur de ces dômes tout est faux, les odeurs, les sensations ... Tout ce que l'on voit, ce qu'on ressent n'existe pas vraiment. Après un regrettable accident Aria se fait bannir et se retrouve seul en terre hostile.

C'était un monde qui m'intriguait, le principe est original et il y a moyen à faire quelque chose de vraiment bien. Au départ on nous lâche dans l'histoire, on ne comprend rien (beaucoup de mots bizarres qui prennent un sens à nos yeux bien plus tard) et on se demande vraiment ce qu'on fait la. Une fois Aria bannie, je me disais que l'histoire aller enfin commencé. Malheureusement durant les 3/4 du livre on suit Aria accompagné de son nouveau compagnon de route, Perry. Les deux viennent de deux mondes différents l'entende et donc dur entre les deux personnages. Durant des centaines de pages on assiste donc à la longue (très longue) marches des deux personnages, de leurs rares rencontrent et de leur disputes.

Petit à petit on en apprend un peu plus sur Perry et j'ai pris à plaisir à en savoir plus sur son monde, même si les informations restent rares. C'est justement la le problème, j'ai trouvé que l'on avait pas assez d'information sur leur monde et sur le "comment" ils en sont arrivés la.
Pour moi le style dystopique passe vraiment au second plan du livre, pas assez évolué, pas assez étoffé. Le style d'écriture et simple et fluide, on prend plaisir à lire. Mais ce manque de profondeur ne me donnait pas envie de rouvrir le livre une fois fermé.

La fin pouvait remonter le niveau, on était enfin sur la bonne voie quand l'histoire d'amour (qu'on voit venir dès le début) arrive. Et c'est le déferlement de phrases niais, de scènes qui ne servent à rien. Et le pire, c'est qu'elles sont placées au milieu des scènes d'actions et de scènes importantes.

Aria est un personnage que je n'ai pas vraiment aimé suivre, son tempérament m'a laissé perplexe, j'avais du mal à croire en ce personnage. J'ai plus apprécié Perry. Mais s'il y a deux personnages que je retiendrais son Talon, le neveu de Perry que j'ai adoré malgré ces faibles apparitions et un jeune adolescent qui fait son apparition vers le milieu du livre. Ces jeunes personnages m'ont plutôt touché et si je lis la suite de la saga, ça sera certainement pour savoir ce qu'ils sont devenus. 

C'est vraiment dommage car après avoir lu ce livre on a l'impression de rien avoir retenu d'important. Un livre est censé poser une marque en nous après la lecture, la rien ... Mais ce n'est pas pour autant que Never Sky est une déception, c'est une bonne lecture. Mais j'aurais aimé un livre plus dense, plus complet et moins lent. A voir avec le tome 2 !

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture!
Et merci à Enya pour cette LC si dur :P  

Les +

Certains personnages attachants

Un style d'écriture assez fluide

Un monde joliment créé mais ...

Les -

... qui manque tout de même de profondeur

Il ne se passe pas grand chose